Les années passent… d’anciens ardoisiers nous ont quitté récemment, ils avaient prévus faire des dons au Musée de l’ardoise, leurs descendants ont respecté leurs souhaits, nous les en remercions vivement. Le Musée s’est donc enrichi de sculptures en schiste réalisées par Monsieur Francis Chaussé et d’adroits automates don de Monsieur Perrigaud.

       Si, dans votre grenier, un placard… vous conservez des objets devenus inutiles pour vous (cartes postales, photos, bulletins de paie, compte rendu d’accident, tracts, outils, …) concernant le métier d’ardoisier ou les exploitations contactez le Musée de l’ardoise de Renazé. Vos dons enrichiront nos collections et témoignerons de ce passé si présent à Renazé.

RENAZÉ : JOURNÉES DU PATRIMOINE

15 et 16 septembre 2O12

Le samedi 15 -09-12 : Ouverture du Musée de l'ardoise et de la géologie. 

                                                                              Visites gratuites guidées à 15 h et 16h30

                                                                                                                                                                                                
Le dimanche 16 septembre : Balade commentée : "Renazé au temps des ardoisières".

                                →  Organisateurs : Association des Perreyeurs mayennais et Randonneurs du Chéran
                                →  Départ à 15 h Place du Fresne devant le totem indiquant les circuits de randonnées sur   Renazé
                                →  Arrivée : site de Longchamp, Musée de l'ardoise, entre 17 et 18h
                                → Possibilité de ne faire qu'une partie du chemin (certains points sont accessibles en voiture).
                                → Le but : découvrir ou redécouvrir Renazé au temps où les ardoisières étaient en activité. Le chemin qui a été choisi avec "les randonneurs du Chéran" fait 4,200 km. Les Perreyeurs évoqueront les paysages disparus. Nous nous arrêterons devant un puits, une cité, un découvert... Nous préparons de courtes fiches pour que les participants gardent une trace de leur balade sur les buttes.... que nous voudrions bien protéger !!       

     Ce Jeudi 19 avril, les membres de l'Association des Perreyeurs mayennais s'étaient donnés rendez-vous au musée pour préparer la réouverture,... ils ont balayé les vitres brisées et collé du plastique sur  neuf impacts de pierre.

      En effet en arrivant ils eurent la désagréable surprise de constater que des casseurs-voleurs s'étaient introduits dans l'enceinte du Musée sans doute la veille après leur départ (16H)  cassant des vitres, dérobant des attaches de wagons. La commune de Renazé a porté plainte, les gendarmes sont venus constater les dégâts. Ils mènent leur enquête.

       Nous espérons que les malfaiteurs seront identifiés rapidement.

       Les bénévoles présents ont balayé et posé quelques plastiques en attendant que les employés communaux remplacent les vitres brisées. Une surveillance accrue va s'exercer sur ces lieux.

     Cet incident n'empêchera pas le Musée d'ouvrir le 6 mai et de recevoir les groupes programmés la semaine prochaine.

En 2010, un petit espoir est né.

 1° étape Une visite à Decazeville est organisée par la Municipalité de Renazé. Elle est relatée dans le journal La Dépêche du midi du 22/12/2010 que nous citons ci-dessous :  

« Partie de chez elle à 2 heures du matin, une délégation composée de cinq élus et de deux membres de l'association qui gère le musée de Renazé (Mayenne), a rendu visite, hier matin, à Michel Herranz, président de l'Association de sauvegarde du patrimoine industriel du bassin de Decazeville (ASPIBD).

Le blason de Renazé

Depuis le XVe siècle, Renazé a été un haut lieu de l'industrie ardoisière avec l'extraction du schiste dans une partie du massif armoricain. Depuis 1975 qui a vu la fin de l'exploitation, le chevalement est resté le blason de la ville. Un chevalement en piteux état que la municipalité souhaite à présent rénover, d'autant plus que la ville dispose d'un musée municipal classé Musées de France depuis 1987. «Nous pensions qu'il n'était pas récupérable mais l'entreprise Rateau, qui a rénové celui de Decazeville, nous a dit que c'était jouable au point de vue technique», indique l'un des élus. Et Michel Herranz de conseiller: «Un bon cahier des charges et un bon suivi de chantier sont indispensables. Ensuite, il faut suivre l'évolution pas à pas». Après s'être rendue au pied du chevalement, la petite délégation a visité le musée de l'ASPIBD avant de rejoindre son département de la Mayenne. »

2° étape : La municipalité a demandé de nouveaux devis. M. le Maire de Renazé a communiqué le résultat à l’Assemblée Générale de l’Association des Perreyeurs mayennais le 22/02/2012. Pour rénover le chevalement, il faudra 250 000 €.

3) étape : Réunion du Conseil municipal de Renazé le 6/03/2012. Un extrait du compte rendu fait par le journal Ouest-France :

« Réhabilitation du chevalement

Le conseil approuve la réhabilitation du chevalement du musée de l'Ardoise. Il a adopté le plan de financement d'un montant de 191 646 € HT. Voici sa répartition : réfection du chevalement : 145 550 € HT, levage de la tête de puits : 8 224 € HT, couverture de la tête du puits et du bâtiment : 28 113 € HT, mise à disposition d'une nacelle : 758 € HT, divers et imprévues 9 000 € HT.

La commune a également sollicité la Direction régionale des affaires culturelles, le conseil général, le conseil régional, les fonds d'aides européens, le Nouveau contrat régional pour l'aider au financement de ce projet. »

Et maintenant ??

                         Nous espérons que études, financements et surtout volonté d’aboutir permettent à Longchamp de retrouver son chevalement.

  3 - Le chevalement de Longchamp décapité 

                        Après la fermeture du site de Longchamp, le chevalement n’est plus entretenu. En  1987,  la  commune de Renazé a l’opportunité de racheter les lieux. Avec l’aide de la DRAC et le travail des bénévoles de l'Association des Perreyeurs mayennais elle remet « la Butte » en état. Le chevalement est gratté et repeint en 1988 mais, malgré ce traitement, la rouille l’attaque et les autorités craignent que certains morceaux ne se détachent et tombent sur les visiteurs. Le sous-préfet  de Château-Gontier envisage  de fermer le Musée de l’ardoise. En 2001, il demande que la tête soit démontée et que soit établi un périmètre de sécurité. En mars 2002 la tête est démontée (photo).